Une aventure suggérée par Manahiki (Franck Millot).

42 jours de vol pour une buse !

D’après https://www.facebook.com/share/1XdE1RTirb/?mibextid=wwXlfr

«Voici le vol qu’a effectué une buse femelle européenne, récemment équipée d’un tracker satellite.

Elle a quitté REITZ, une ville en Afrique du Sud, et a commencé à se diriger vers le nord le 20 Avril. Le 2 Juin, elle a finalement atteint la Finlande, où elle passera probablement l’été boréal avant de revenir la saison prochaine pour une nouvelle visite en Afrique du Sud.

L’image montre les données recueillies par le tracker, retraçant le parcours qu’elle a suivi vers le nord à une vitesse moyenne de plus de 230 km par jour !

Ce qui est incroyable, c’est sa trajectoire presque en ligne droite vers le nord, sauf lorsqu’elle a dû survoler l’eau.

Apparemment, elle a dévié à droite à la source du Nil et a suivi son cours. Ce qui est fascinant c’est qu’après cette légère déviation, elle a retrouvé sa trajectoire initiale pour continuer sa migration.»

Voici des informations prises sur Wipikedia :

Leur altitude de vol maximale se situe entre 208 et 1 592 m, pour une moyenne de 665 m.

Elles passent 91 % de leur temps à planer, 4 % à battre des ailes et 5 % à chercher de la nourriture. Une étude israélienne de la Buse des steppes en migration montre que 85 % du temps de l'oiseau est passé en vol plané ou à voile (en utilisant les vents ascendants), à une altitude moyenne de 500 m. En planant, elle se déplace dans l'air à une vitesse moyenne de 59 km/h. Une étude réalisée sur quinze Buses variables suédoises suivies par satellite montre que les oiseaux passent de quatre à 41 jours en migration, à des vitesses moyennes variant entre 16 et 133 km/jour sur l'ensemble du trajet (33 à 133 km/jour en excluant les escales).

L'importance cruciale des courants thermiques pour les longs déplacements signifie que les grandes étendues d'eau sont des obstacles majeurs pour la Buse. Elle se concentre donc sur quelques hauts lieux de migration, qui offrent la route la plus courte pour traverser l'eau. Très peu de Buses s'attaquent à une traversée par le milieu de la mer Méditerranée : le maximum annuel a été de sept à Malte pendant la migration d'automne et de six au-dessus du canal de Sicile entre la Tunisie et l'Italie.

Pour l’aéroclub, nous suivrons grosso modo la trajectoire de la buse avec un TBM 930. Faute d’aéroports pour atterrir, nous ne ferons pas exactement le même trajet que la buse !